Dans le cadre de nos actions en faveur de nos amis défavorisés de Bangui, nous vous avons offert l’occasion de chiner « solidaire ». Vous avez été nombreux à répondre présent. Même si le soleil n’a pas toujours été au rendez-vous, votre présence et votre générosité ont apporté la chaleur et lumière nécessaire à nos cœurs. Une chaleur qui a rayonné jusqu’à Bangui.
Aussi sommes nous très heureux d’avoir pu offrir, fin Août à notre siège, cette brocante saluée que nous vous promettons de rééditer en 2021. L’attentive organisation épaulée par la Mairie que nous remercions, le déploiement des bénévoles, la générosité des dons reçus ont fait de cet évènement un grand moment.
Découvrez notre brocante en images
Solidarité Soboyo organise le Dimanche 27 Septembre 2020 un nouveau concert en faveur de l’association Soboyo. Association située à Bangui en Centrafrique qui lutte contre la pauvreté et en faveur de l’éducation des jeunes.
Depuis ses premiers concerts de gospel en 2012, Solidarité Soboyo a toujours diversifié ses activités pour soutenir les Soboyo de Bangui et de Lomé.
Ainsi nous organisons des brocantes grâce à vos dons. Les animations de mariages font aussi parties des services que nous vous proposons. Depuis 2015 nous confectionnons et vendons d’excellentes galettes des rois . Nos amis gourmets sont ravis. De plus nous profitons de chaque occasion pour vendre des produits artisanaux « Made in Soboyo » .
Enfin, les fameux concerts des Soboyo Gospel Singers. Leurs représentations ont toujours beaucoup de succès. Toutes ces actions nous permettent d’assurer le soutien nécessaire et indispensable à nos amis de Bangui.
Saisir les moindres opportunités
Il est indispensable de toujours faire plus et de savoir profiter des occasions qui s’offrent à nous. Ainsi fut-il possible de bénéficier de l’envoi d’un container grâce à la générosité de l’association St François d’Assise de Thonon-les-Bains. Cela a permis à Solidarité Soboyo de faire parvenir à Bangui de nombreux produits : deux congélateurs, six vélos, un ordinateur PC, deux fûts de denrée non périssables, deux panneaux photovoltaïques, des vêtements et fournitures scolaires.
Dès la création de l’association, les membres ont mis en place une cagnotte commune pour faire face aux coups durs des uns et des autres, principalement aux frais de santé. Ainsi chaque mois les adultes tâchent d’apporter une cotisation de 500 Francs CFA1 (0.71 cts d’Euro). Les jeunes font de leur mieux pour apporter 200 Frs CFA. La collecte de l’argent se fait au cours de la réunion mensuelle où les informations sont échangées, les projets discutés et décidés. Cette caisse commune leur permet aussi d’investir dans des activités génératrices de revenus. C’est à cette caisse que nous, Solidarité Soboyo, nous participons.
Les membres de l’association SOBOYO se regroupent régulièrement pour faire le point sur l’avancée de leurs projets et partager les bénéfices des actions en cours
Un seul mot d’ordre : allez de l’avant !
Pourtant de si petites sommes sont souvent difficiles à verser de même que la simple confection d’un repas. Guerre civile et banditisme qui sévissent à travers tout le pays comme à Bangui depuis janvier 2013 leur rendent la tâche difficile et très dangereuse. Ils ont vu leur moulin à écraser le manioc et autres grains détruit ainsi que la toiture d’une de leurs habitations.Une camionnette reçue en don fût une première fois endommagée par une attaque de bandits puis criblée de balles par l’armée fin Novembre 2015 .
Cependant il semblerait que rien ne puisse entamer cette volonté de vaincre la misère et le désarroi ambiant. Quelles que soient les embûches dont leur parcours est semé, ils avancent et arrivent à concrétiser leurs projets. Fabrication de savons, vente de fagots de bois, distribution de matériel scolaire, culture de maïs,de manioc… Autant de projets devenus réalité que nous vous laissons découvrir.
Depuis la déclaration d’indépendance de la République Centrafricaine (RCA) en 1960, le pays est dans une situation politique instable et économique désastreuse. Aujourd’hui les conflits sont toujours responsables de nombreuses exactions, de violence de masse et d’un exode massif des populations. La présence d’une coalition militaire pour tenter de maintenir la paix et la mise en place d’un processus de désarmement des groupes armés restent malheureusement sans grands effets.
Aussi, la présence de Médecin Sans Frontière sur place nous donne une idée de l’urgence la situation. Pour preuve, ce court extrait d’un article sur le site de MSF en date du 11/05/2020 :
Les populations civiles sont victimes de violences de masse et d’exactions ciblées qui ont fait des milliers de morts et de blessés. Plus d’un million de Centrafricains ont fui les combats et les exactions, espérant trouver refuge dans des pays voisins, ou des enclaves (camps, quartiers et bâtiments protégés par des troupes internationales).
La population centrafricaine est largement dépendante de l’aide internationale pour sa survie et cette escalade de violence a des conséquences majeures sur la situation sanitaire du pays, l’un des plus pauvres au monde.
Source site internet Médecin Sans Frontières du 11/05/2020
* Note : Le Centrafrique au masculin est le nom décidé par son fondateur Barthélémy Boganda. Il avait envisagé une union des états de l’Afrique Centrale que son assassinat n’a pas permise.
A Bangui, des habitants résistent
Bangui, capitale de la République de Centrafrique, 2008 : dans un contexte économique et politique particulièrement difficile, plusieurs familles ayant un lien de parenté et disséminés dans plusieurs quartiers de Bangui se sont rassemblés pour créer une association du nom de leur aïeule commune « Soboyo », qui veut dire en langue Banda « assez de misère », autrement dit « nous vaincrons la misère ensemble ».Ce sont surtout les femmes qui sont le moteur de cette initiative. Elles veulent par là retrouver la solidarité, le sens de la responsabilité collective, le travail partagé, prendre résolument le contrepied du désarroi ambiant. Elles cherchent également à récupérer les jeunes orphelins de la famille devenus enfants de la rue pour les scolariser, leur donner le sens du travail, leur transmettre les valeurs et la culture de la famille. L’association représente une cinquantaine d’enfants et une trentaine d’adultes..
Parents, enfants orphelins ou non pris en photo devant la banderole de l’association SOBOYO à Bangui
Des liens forts unissent Lyon et Bangui
Cette aïeule, dont le nom traditionnel est « Soboyo », est la grand mère de Yalita, co-fondatrice de Solidarité Soboyo à Lyon, plus précisément à Sathonay-Village. Ce sont donc des liens familiaux forts qui sont la base de l’association.
C’est le savoir-faire associatif de Yalita qui a été sollicité par Soboyo-Bangui. En effet, cette dernière avait déjà co-fondé l’association A-Ita-Ô à Bangui en faveur d’une maternité en manque de moyens matériels et financiers. Elle avait donc l’expérience requise mais surtout l’énergie et le cœur pour construire un projet de partenariat avec Soboyo.
Le Gospel : première pierre de l’association de Solidarité Soboyo
Il fallait donc trouver des idées pour soutenir Soboyo. Ce sont des amis de Yalita, bien décidés à la soutenir dans son projet, qui lui firent tinter la douce musique du gospel à son oreille. Musicienne dans l’âme ; Yalita faisait déjà partie d’un groupe de gospel. Sous l’impulsion de ses amis et à la faveur de rencontres fortuites, le premier concert de gospel des « Soboyo Gospel Singers » a eu lieu le 30 septembre 2012 . La première pierre de Solidarité Soboyo était posée, prémices de sa création officielle le 1er octobre 2014.
Des mains, blanches et noires, unies illustrent la solidarité entre Lyon et Bangui.
Vos moyens d’action
Notre soutien peut se manifester de différentes manières. Vous pouvez bien entendu nous rejoindre et participer de manière active aux diverses actions de Solidarité Soboyo. En effet, plus nous serons nombreux, plus nous serons forts et plus de nouvelles idées pourront émerger. Mais il est également possible de faire appel à nos services comme, par exemple, les animations de mariage, d’anniversaire, en maison de retraite, maison d’enfants, hôpitaux et autres prestations. Votre aide peut aussi devenir ludique en assistant à nos concerts Gospel, gourmande en achetant nos délicieuses et généreuses galettes des rois à l’Epiphanie.
Nous acceptons les chèques et l’argent liquide pour payer l’adhésion, les billets de nos concerts. Pour plus de commodités vous pouvez également passer par notre partenaire HelloAsso pour régler l’adhésion, les billets d’entrée et les dons que vous ne manquerez pas de faire ! Solidarité Soboyo étant une association Loi 1901, d’intérêt général, vous bénéficierez d’un abattement de 66% du montant de vos dons.
Si vous ne souhaitez pas utiliser les services de paiement en ligne, vous pouvez télécharger le formulaire d’adhésion. Faites le nous parvenir par voie postale à l’adresse indiquée en haut du bulletin, accompagné du chèque du montant de l’adhésion ( 10 euros ).
La fabrication de savon est l'activité première de Soboyo répondant aux problématiques d'hygiène et de collecte de fonds.
L’activité première de Soboyo
L’hygiène est indispensable que nous soyons riches, pauvres, blancs ou noirs. Dans les pays où la misère règne, les conséquences peuvent-être tout simplement mortelles. Ors, se procurer du savon dans un pays très pauvre n’est pas toujours chose simple. Le payer est trop souvent hors de portée pour de nombreux Banguissois . Aussi les membres de Soboyo, refusant une fois de plus la fatalité, ont donc décidé de fabriquer leur propre savon . Cette savonnerie artisanale permettra trois choses : rétribuer un minimum les personnes fabricant le savon, en fournir aux autres membres de l’association à prix coutant, en vendre et réaliser ainsi de petits bénéfices.
Cette jeune membre de Soboyo prépare de la pâte à savon. Cette pâte sera façonnée manuellement en forme de boule. Ces boules de savon seront ensuite réparties entre les membres. Les surplus seront vendus.
La mise en place du projet : formation, matériel et matières premières
En 2012 les membres ont décidé de mettre en place une unité de production. Une formation était nécessaire pour maitriser les différentes étapes de la fabrication du savon. Il a fallu quantifier, budgéter les besoins en matériels et matières premières. Tout cela a pris du temps et bien évidemment a nécessité des fonds. La fabrication a bien été lancée mais un financement supplémentaire s’imposait : du matériel manquait , puis en 2013 les matières premières comme l’huile de palme sont venus à manquer en raison de la guerre civile.
Le gospel : une aide inespérée
En 2012, Yalita Dallot-Béfio et des amis ont réagi pour se lancer dans un concert de solidarité. Un premier concert Gospel a donc été donné le 30 septembre 2012 au CCO de Villeurbanne (69). Le succès rencontré permet de collecter les fonds nécessaires au développement de Soboyo et notamment à l’expansion de la savonnerie. Les fonds ainsi collectés permirent d’acquérir du matériel et des matières premières en plus grande quantité. De nombreux autres concerts suivirent toujours avec le même succès. C’est plus tard, en 2014, que l’association Solidarité Soboyo allait être fondée dans le Lyonnais et permettre d’agir sur la durée avec plus d’efficacité. Mais déjà Solidarité Soboyo tenait là son volet principal : le chœur Gospel.
Photographie du choeur du groupe de gospel lors du premier concert de solidarité en faveur de l’association Soboyo en 2012.
Le choc de la guerre et ses répercussions sur Soboyo
Mars 2013, le régime de François Bozizé est renversé par la coalition Séléka. Le début d’un déferlement de violence dans tout le pays… Les populations vivent dans l’insécurité, les conditions de vie déjà précaires se détériorent. Il devient impossible pour l’équipe de Soboyo de se fournir en huile de palme, ingrédient nécessaire et non substituable à la fabrication des savons. Cependant, jamais à court d’idée, les membres de Soboyo étudiaient déjà la possibilité de vendre des fagots de bois, combustible servant principalement à la confection des repas.
La fabrication du savon en images
L’huile de palme à laquelle est additionnée la spiruline en vue de fabriquer des savons.
L’huile de palme, après avoir été fortement chauffée, est additionnée d’une dose de soude à l’aide d’un gobelet doseur. Ce mélange doit être brasser très rapidement pour obtenir une pâte avec laquelle les boules de savon seront fromées.
Cette jeune membre de l’association Soboyo de Bangui malaxe de la pâte à savon fabriquée à l’aide de soude caustique et d’huile de palme
Le savon est fabriqué à partir d’un mélange de soude et d’huile de palme. Cette pâte est ensuite malaxée et modelée pour obtenir des boules de savons
LA fabrication des savons exie rapidité et dextéroté pour modeler, à la main, les boules de savon qui seront revendus par la suite.
La fabrication de savons est une activité importante de l’association Soboyo. Les avons sont modelés en forme de boule.
A Bangui, en Centrafrique, les membres de l'association Soboyo récupèrent des troncs d'arbre. Ces troncs sont débités en fagots qui seront partagés entre les membres de l'association ou vendus.
Le bois : une source d’énergie indispensable
Le bois reste la première source d’énergie, indispensable ne serait-ce que pour préparer à manger. Dans un pays obligé d’être pauvre comme le Centrafrique, l’accès à l’énergie est pour nombre d’habitants un problème quotidien. Même dans nos sociétés riches, les plus démunis d’entre nous connaissent cette urgence. Imaginez le simple fait de ne pouvoir faire à manger ! Cela est malheureusement une des contraintes quotidiennes des adhérents de Soboyo.
Ce banguissoi met la dernière main au chargement de bois de découpe et de récupération au profit de Soboyo
2013 : l’opération » fagots de bois » est lancée.
Aussi, les membres de l’association ont donc réfléchi une fois de plus de manière constructive. Dès Février 2013 un projet d’achat et de revente de bois était établi et chiffré. L’éclatement de la guerre en mars ayant malheureusement mis un frein à la fabrication de savons en raison de l’impossibilité d’acquérir des matières premières telle que l’huile de palme, le projet » vente de fagots de bois » est devenu une urgence absolue.
Le foyer traditionnel à Bangui en Cenrafrique est composé de trois pierres disposées en triangle. Il permet de faire chauffer en priorité les repas les repas. Cependant il peut avoir d’autres utilisations comme, dans le cas présent, chauffer l’huile de palme nécessaire à la fabrication de savons.
L’idée est d’acheter du bois, notamment sous forme de troncs, afin de le débiter et le revendre en fagots. Ici le génie de Soboyo est d’avoir mis en œuvre leur intuition de permettre à leurs jeunes à la rue de reprendre pied dans l’association et la grande famille par le biais des activités génératrices de revenus. En effet plusieurs d’entre eux ont accepté de venir débiter les troncs à la hache avant l’aube pour constituer des fagots que les mamans viennent au lever du jour acheter à prix coûtant pour les revendre dans leurs quartiers respectifs avec une petite marge de bénéfice.
De plus cela permettra aux membres de se fournir pour un prix modique et de pouvoir assurer la confection de leur repas quotidien sur le traditionnel foyer constitué de trois pierres.
Le fonctionnement de cette activité se déroule selon la même logique que celle qui prévaut pour les savons. Ceci dans le but de pouvoir revendre cet excédent et réaliser, de la même manière que pour les savons, des profits nécessaires et indispensables. Préservant ainsi le fond de roulement de l’association.
Impliquer des jeunes et enfants de la rue
Les conflits militaires et armés en Centrafrique ont détruit des familles. De nombreux ‘enfants et jeunes sont malheureusement devenus orphelin(e)s. Sensible au sort de ces jeunes abandonnés dans la rue Soboyo a non seulement trouvé à les rapprocher mais elle va plus loin en leur proposant de s’implique dans cette nouvelle dimension qu’est l’association,. Plus encore, elle leur donne la possibilité de (re)intégrer l’école, Et ce grâce à l’engagement de Solidarité Soboyo sur les frais de scolarité, à la demande du bureau de Soboyo Bangui.
Les membres de Soboyo, à Bangui, en Centrafrique ne reculent devant aucun effort pour mener à bien leurs projets. Ici, nous observons un homme transportant une énorme quantité de bois à l’aide d’une simple remorque pour vélo
Ce jeune homme vient de découper du bois avec lequel les membres de l’association Soboyo feront des fagots pour leurs besoins personnels ainsi que pour la revente
L'avenir de la jeunesse passe nécessairement par l'éducation. Soboyo, avec l'aide de Solidarité Soboyo, soutient la scolarité des élèves et étudiants.
Un futur pour les jeunes banguissois
Les enfants sont l’avenir d’un pays et nous nous devons de leur donner tous les moyens nécessaires pour entrer dans la vie, avoir un avenir. Aussi, bien que confrontés eux mêmes à de multiples problèmes, une des priorités des Soboyo est l’éducation des jeunes.
Le système éducatif de la République Centrafricaine est malheureusement trop souvent imparfait, voir absent, en particulier pour des raisons budgétaires. De plus, les conflits armés qui ravagent le pays depuis 2013 ont causé la destruction de nombreuses infrastructures scolaires. Le recrutement des enseignants est très difficile et l’on voit souvent des parents prendre eux-mêmes en charge les élèves. Les salaires, très faibles pourtant, ne sont pas toujours versés. Cela devient encore plus délicat pour les études secondaires et supérieures. Comme d’autres jeunes, les étudiants de Soboyo, avec le soutien de Solidarité Soboyo, peuvent envisager de partir dans d’autres pays africains (Cameroun, Ghana, Togo, etc…) pour poursuivre leur cursus et espérer ainsi obtenir un diplôme.
Des initiatives avec le soutien de Solidarité Soboyo
Les études coûtent chèrs et l’un des premiers postes de dépenses est l’achat des livres et fournitures scolaires. Soboyo avec l’appui de Solidarité Soboyo a mis en place un programme pour distribuer ces derniers. Des cahiers, des stylos, des livres sont donc remis aux élèves et étudiants à chaque rentrée scolaire.
Un autre poste important concerne les frais d’assurance ainsi que le soutien financier pour la poursuite des études supérieures à l’étranger. C’est d’ailleurs un des principaux engagements et soutiens de Solidarité Soboyo à Lyon à ce jour.
Un grand succès : des étudiants poursuivent leur cursus
L’engagement des membres de Soboyo, et en particulier celui des femmes, leur permet depuis la rentrée scolaire 2017/2018 d’assumer seules les frais d’assurance des enfants du primaire. Une fierté, notamment pour les mères, qui n’ont de cesse de se battre pour leurs enfants.
Une fierté de plus est le premier départ successif de trois jeunes à l’étranger : au Ghana, au Cameroun et au Togon, ceci grâce à l’implication de Solidarité Soboyo . Ils pourront enfin poursuivre le cursus de leur choix. en Ghana ou le Cameroun Togo. Deux autres leur emboiteront le pas et partiront au Togo: pays où l’insécurité est moins grande et le prix des études moins élevé. Pour autant que la crise sanitaire actuelle leur permette ce départ.
Ils vous disent merci !
Le dernier concert de gospel en faveur de SOBOYO_ , organisé le 8 Février 2020 à Saint Didier au Mont d’Or dans le lyonnais, fut l’occasion pour les jeunes étudiants Soboyo à Lomé de remercier, en vidéo, toutes celles et ceux dont la générosité et l’engagement leur a permis de poursuivre des études. Deux témoignages de reconnaissance et d’espoir.
L’Association Soboyo à Bangui tient à rassembler deux fois dans l’année l’ensemble de ses membres jeunes et enfants y compris. D’une part à l’occasion de la rentrée scolaire par la remise solennisée des fournitures scolaires, d’autre part pour marquer le nouvel an (vers février, voir mars. A ces occasions de grandes festivités un grand repas est préparé et les mamans et les aînés transmettent valeurs culturelles, contes, danses traditionnelles ou moderne avec la radio.
La distribution de matériel scolaire en images
L’Association Soboyo à Bangui tient à rassembler deux fois dans l’année l’ensemble de ses membres jeunes et enfants y compris. D’une part à l’occasion de la rentrée scolaire par la remise solennisée des fournitures scolaires, d’autre part pour marquer le nouvel an (vers février, voir mars). A ces occasions de grandes festivités un grand repas est préparé. Les mamans et les aînés transmettent valeurs culturelles, contes, danses traditionnelles ou moderne avec la radio.
Grâce à l'acquisition d'un terrain , les Soboyo peuvent cultiver entre autre maïs et manioc et ainsi subvenir à leurs besoins.
Vers une autonomie alimentaire
Nul besoin d’expliquer la nécessité d’une autonomie alimentaire dans des pays très meurtris comme le Centrafrique. Les difficultés économiques, l’insécurité liées aux conflits armés qui perdurent toujours sont les deux raisons premières de l’importance de développer une agriculture vivrière pour les membres de Soboyo. Ce projet avait comme toujours deux buts : un accès à des produits de base accessibles aux plus démunis et la perspective de réaliser quelques profits au bénéfice de l’association et de ses membres.
Une terre à cultiver
L’acquisition d’un terrain représentait un coût financier trop important pour n’être supporté que par Soboyo. L’implication de Solidarité Soboyo au travers de ses diverses actions leur a permis d’obtenir les fonds suffisants à l’acquisition de ce terrain. Et devinez comment ! Par exemple, en vendant des galettes des rois confectionnées par les bénévoles de Solidarité Soboyo! Notre tradition gourmande au service de leur faim. Cela peut paraître choquant expliqué de la sorte mais le résultat est là : une terre à cultiver. Des gens heureux ici et là-bas.
Le choix du terrain, les premières récoltes
L’insécurité permanente, la multiplicité des agressions physiques et le manque de terrains a obligé les Soboyo a porter leur choix sur un terrain éloigné de 35 km de Bangui. Ce terrain de deux hectares se situe en plein milieu de la forêt. Il a donc fallu défricher, retourner la terre pour pouvoir enfin effectuer les premiers semis. Le choix s’est d’abord porté sur le maïs. En effet, le climat du Centrafrique autorise deux récoltes par an. Cependant ils ont su diversifier leur production en cultivant du manioc, taro, gbôkôrôs (famille haricots blancs), bananes, piments ……
Cultiver un terrain au milieu de la forêt avec des moyens rudimentaires n’est aisée et demande un travail acharné de la part des membres de Soboyo
Le fruit d’un dur labeur
Le résultat de ce travail acharné aux champs avec des outils rudimentaires est partagé entre tous et donne l’occasion aux membres de Soboyo de se réunir. Les récoltes sont partagées, les épis de maïs égrenés. Une partie de ces grains subviendra à leurs besoins. Ils en conserveront suffisamment pour pouvoir resemer et éviter ainsi l’achat de nouvelles graines. Enfin le restant sera revendu et permettra de collecter des fonds supplémentaires pour l’association.
A la faveur d’un container humanitaire affrété par l’association St François d’Assise en 2015, Solidarité Soboyo a pu envoyer un matériel conséquent à Soboyo Bangui parmi lesquels une tronçonneuse et une débroussailleuse pour les besoins de la plantation et de l’action fagots de bois.
Après chaque récolte de maïs par Soboyo les épis sont égrenés et partagés .Un moment de partage entre petits et grands.
La plantation de Bimon en images
Pour des raisons économiques et de sécurité, la terre achetée par Soboyo se situe à 35km de Bangui. Un long chemin à parcourir pour ces cultivatrices qui rejoignent leurs habitations.
Le travail aux champs est harassant. Cette jeune cultivatrice, membre de Soboyo se lave les mains après une rude journée passée à cultiver la terre en pleine chaleur.
Les otuisl à la disposition des cultivateurs de Soboyo sont malheureusement rudimentaires. Machettes houes, dabas traditionnelles sont leurs seuls moyens de production. La seule trace de modernité est dans le mètre ruban au premier plan
Suite à l’achat de leur terre, les Soboyo ont unis leurs efforts pour défricher, semer, planter et ainsi faire pousser du maïs que nous apercevons en arrière-plan de cette photographie
Cultiver un terrain au milieu de la forêt avec des moyens rudimentaires n’est aisée et demande un travail acharné de la part des membres de Soboyo
Après chaque récolte, l’égrenage des épis de maïs est une occasion pour tous, petits et grands, de se retrouver et d’apporter sa contribution
A 35km de Bangui, les membres de Soboyo cultivent un terre de deux hectares en pleine forêt. Suivant les années, ils peuvent espérer deux récoltes.
Après chaque récolte de maïs par Soboyo les épis sont égrenés et partagés .Un moment de partage entre petits et grands.
Ce terrain situé en peine forêt à 35 km de Bangui procure une autonomie alimentaire aux membres de Soboyo. Nous découvrons sur cette photographie le maïs produit.
Le terrain des Soboyo se trouve en pleine forêt. Le maïs est l’une des premières plantes cultivées?
Une musique spirituelle, un chant du cœur qui viennent en aide aux plus démunis. Les concerts de gospel sont la clé de voute de Solidarité Soboyo.
Les mélodies du chœur
En 2012 Yalita Dallotbefio, à l’origine de Solidarité Soboyo, est à la recherche de moyens pour soutenir Soboyo. Ses amis lui souffle à l’oreille l’idée d’un concert de gospel. Yalita, déjà membre d’un groupe de gospel, va donc se lancer, toujours avec l’aide de ses amis, dans l’organisation de ce premier concert.
Ainsi elle mobilisera ses amis musiciens autour de ce projet. Puis sa rencontre avec une chorale à la recherche de nouveaux projets va permettre de lancer cette nouvelle aventure. Le groupe se met en place mais il faut trouver un local pour les répétitions, une salle où se déroulera le premier concert. Enfin il faudra promouvoir le spectacle. Une fois de plus, ses amis l’aideront à concrétiser cet enthousiasmant projet.
Villeurbanne, le 30 Septembre 2012
Cette date est importante dans l’histoire de l’association. Ce soir là, au CCO de Villeurbanne, s’élevèrent des chants qui résonnèrent jusqu’à Bangui. Un soutien sous forme de notes de musique. Ce premier concert remporta un franc succès et fut suivi d’un autre moins de deux mois après, le 19 Octobre 2012, lors d’une soirée organisée par une autre association en faveur du Centrafrique.
Un mois plus tard, Yalita partait pour Bangui avec 3600 euros de recettes. Une véritable manne financière pour les Soboyo qui leur permettra notamment de donner un nouvel élan à leur savonnerie artisanale.
La naissance de Soboyo Gospel
Depuis 2012, les concerts s’enchainent au rythme minimum de un par an. Des collaborations avec d’autres associations en faveur de l’Afrique telles que Bana Mboka, Ensemble Vocal de Montchat, Gospel Show, Grenoble Gospel Singers mais aussi des professionnelles comme Marlène Ngaro, Marie-Paule Coutens donnent l’occasion de rassembler une audience plus grande.
Solistes et chanteuses du groupe de Gospel Soboyo Singers au cours d’un concert de Solidarité Soboyo
Fin 2017, la fondatrice de l’association Bana Mboka (un autre groupe de gospel) demande à Solidarité Soboyo de les rejoindre. Ainsi les deux formations de gospel, unissant leurs voix, pourront partager plus de projets.Elles se produiront plus souvent et apporteront encore plus de solidarité aux gens qu’elles soutiennent en Centrafrique et en République Démocratique du Congo.
Galettes des rois et solidarité. Les bénévoles de Solidarité Soboyo cuisinent et vendent de savoureuses galettes pour mieux soutenir Bangui.
Tradition gourmande et solidarité
Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles idées pour soutenir les membres de Soboyo en Centrafrique. L’association compta parmi ses membres fondateurs un cuisinier professionnel. Désireux de mettre ses compétences au service des plus démunis de Bangui, il nous dévoila sa délicieuse recette de galettes des rois. Ainsi il fut à l’origine de cette nouvelle source de revenus qui débuta en 2015.
Une recette génératrice de recettes
Aussitôt la mobilisation fut générale chez les membres de Solidarité Soboyo. Cependant il fallait trouver une cuisine où travailler dans de bonnes conditions, trouver des apprentis pâtissiers du cœur et, bien entendu, réunir les ingrédients.
A l’instar des concert de gospel, cet élan de solidarité et de fraternité en faveur des centrafricains les plus démunis remporta un réel succès. Les cinquante galettes préparées, cuites, emballées se vendirent comme « des petits pains ». Les gains ainsi obtenus ont permis de soutenir Soboyo dans son projet d’acheter une terre à cultiver. Depuis ce mois de Janvier 2015, Solidarité Soboyo vend ces galettes des rois tous les ans avec un succès grandissant. En effet le nombre est passé de cinquante la première année à cent actuellement. Alors inscrivez vous à la newsletter pour ne pas manquer cette prochaine fournée de Solidarité Soboyo.
Nombreux sont ceux parmi nous qui prennent plaisir à chercher la bonne occasion, l’objet rare durant les nombreuses brocantes qui émaillent la France durant les beaux jours. Solidarité Soboyo a donc tout naturellement saisi l’occasion de réaliser des recettes supplémentaires en faveur de son association mère Soboyo à Bangui.
Videz vos armoires …
Grâce à votre générosité, nous pouvons participer à diverses manifestations. En effet, les objets vendus proviennent des armoires, greniers, garage, cave … de personnes qui nous soutiennent. L’organisation de ces brocantes nous demande beaucoup d’énergie. Même si Solidarité Soboyo a de nombreux amis et soutiens, nous ne sommes jamais assez nombreux. Alors n’hésitez pas à nous rejoindre. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez enrichir nos futurs stands ou participer à l’organisation?
De grands moment de fraternité
Ces vides greniers sont également de grands moments de fraternité, d’échanges et bien entendu de solidarité. Vous ne pouvez ignorer que Solidarité Soboyo repose depuis ses débuts sur les fameux concerts des Soboyo Gospels Singers, ce cœur de gospel dont les chants gonflent nos cœurs d’enthousiasme. Aussi il n’est pas rare que ses membres entonnent leurs chansons préférées durant ces brocantes. Alors, qu’attendez-vous, venez chanter avec nous.
Quelques images de nos derniers vide-greniers
Solidarité Soboyo profite chaque année des beaux jours pour organiser des brocantes.
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